Contrôle technique : ça se complique !

29 avril 2018 Assurance Auto

Ce sera une des nouveautés de cette année 2018 pour les automobilistes : un contrôle technique renforcé qui entrera en vigueur le 20 mai 2018.

Un projet de longue date

Ce nouveau contrôle technique fait suite à une directive européenne signée en 2014 et visant à harmoniser le contrôle des véhicules en Europe. La durée de validité et les véhicules concernés par le contrôle technique restent inchangés : les véhicules dont le poids n’excède pas 3,5 tonnes sont soumis à cette formalité dans les quatre ans suivant leur acquisition, et tous les deux ans par la suite.

Un contrôle plus rigoureux

Si le contrôle technique se compose aujourd’hui de 123 points de contrôle, la nouvelle version passera ce chiffre à 132. Les autorités ont ainsi voulu rendre le contrôle technique plus précis et plus technique, faisant passer les 400 défauts potentiels du véhicule à plus de 600 dans la nouvelle version du contrôle technique.

Un nouveau degré de sanctions

Il existe aujourd’hui deux niveaux de défaillance : mineur et majeur, le dernier entraînant une contre-visite qui doit être effectuée par l’automobiliste dans les deux mois. Le nouveau contrôle technique viendra ajouter un nouveau niveau de défaillance : celui « critique » qui désignera un danger immédiat pour l’automobiliste et ses passagers. A la contre-visite obligatoire dans les deux mois, vient s’ajouter une restriction supplémentaire : l’autorisation de ne circuler que pendant 24 heures.

Pour situer la différence entre une défaillance majeure et une défaillance critique, la première sanctionne un feu de stop grillé alors que la seconde viendra sanctionner le non-fonctionnement de tous les feux de stop.

Des contrôleurs plus qualifiés

Les changements ne viennent pas uniquement impacter les automobilistes puisque les contrôleurs devront désormais être au minimum titulaires d’un bac professionnel, alors qu’un CAP ou un BEP est aujourd’hui suffisant.

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