Quel permis pour conduire un scooter à 3 ou 4 roues ?
20 mars 2019 Assurance Scooter
Après les 2 roues, voici les scooters à 3 et 4 roues. A qui s’adressent-ils ? Quel permis devez-vous détenir pour les conduire ? On vous dit tout sur ces nouveaux petits véhicules urbains, qui se déclinent même en version électrique !
Le scooter à 3 roues : un vrai succès
Titulaire du permis B, vous conduisez une voiture. Mais aujourd’hui, entre la flambée du prix de l’essence et la circulation toujours plus chargée, vous vous interrogez : pourquoi ne pas passer à un véhicule plus petit, plus maniable, parfait pour la ville et sécurisé ? Par exemple, un scooter qui, en version 3 ou 4 roues, se fait bien plus stable.
D’ailleurs, dès son arrivée en 2006, le premier « tricycle à moteur », selon la législation a connu un énorme succès et s’est rapidement répandu dans les rues.
Ses atouts :
– il est accessible aux automobilistes titulaires du permis B,
– ses trois roues rassurent les débutants et le rendent plus stable.
Quel permis ?
Pour conduire un scooter à 3 roues de catégorie L5e (dont la puissance est de 15 kW maximum soit 20 ch) ou un scooter à 3 roues 125 cm3, vous devez être titulaire:
– du permis B avec une ancienneté du permis de 2 ans au moins, et avoir suivi une formation complémentaire de 7 heures (2 heures de théorie, 2 heures de conduite hors circulation, 3 heures de conduite en circulation).
– du permis B avec une ancienneté du permis de 2 ans au moins, et avoir été assuré au moins une fois à votre nom pour un 2 roues de 51 à 125 cc ou pour un tricycle L5E, entre le 01/01/2006 et le 31/12/2010.
– ou d’un permis B1 passé avant le 19 janvier 2013. (permis spécifique aux tricycles et quadricycles à moteurs). À noter que ce permis n’est pas valable chez tous les assureurs, il est donc nécessaire de s’informer en amont auprès de votre assureur.
Les nouveaux engins à 4 roues
Avec votre permis B, vous pourrez aussi conduire un scooter à 4 roues. Mais attention, si ces engins sont plus maniables qu’une voiture, ils atteignent cette fois de gros gabarits, bien au-delà du format habituel d’un scooter. Ne négligez pas le temps d’adaptation nécessaire, durant lequel vous devrez vous montrer très prudent.
En revanche, ils seront bien sûr plus sobres qu’une voiture et raviront les utilisateurs qui se préoccupent de l’environnement.
Ces scooters électriques méritent parfaitement une appellation de véhicules « propres » : car ils n’émettent pas de CO2 ou autre gaz à effet de serre. mais en plus ils ne sentent pas l’essence, ne laissent jamais une trace de carburant au sol si vous les rentrez à l’abri dans un couloir…
Encore restreinte, l’offre de scooters électriques devrait rapidement s’étoffer car avec eux les déplacements urbains se font alors confortables et agiles, mais aussi propres et silencieux. Que demander de plus ?
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