Les casses automobiles disposent de références de pièces détachées. Une solution alternative pour faire face aux difficultés d’approvisionnement ?

Casse automobile : l’alternative pour les pièces détachées auto-moto ?

13 juillet 2022 Assurance Moto

La crise sanitaire n’a pas épargné le secteur des pièces détachées auto-moto, en particulier pour les constructeurs automobiles. Pendant dix-huit mois, les confinements successifs se sont généralisés à l’échelle de la planète. Conséquence : l’approvisionnement en matière première a ralenti, voire stoppé, ce qui a impacté directement la production de pièces détachées.

 

Automobile et deux-roues : la pénurie des pièces détachées

Dans le secteur automobile, les constructeurs ont vu leurs stocks se tarir dès l’hiver 2020 et ont désormais des difficultés pour s’approvisionner. La crise touche en particulier les semi-conducteurs, c’est-à-dire de petits composés électroniques indispensables au fonctionnement des véhicules actuels notamment pour gérer le tableau de bord, la climatisation, le GPS, le Bluetooth ou encore les phares des véhicules. Au-delà des composés électroniques, c’est tout le secteur des pièces détachées qui est concerné.

Cela se répercute directement chez les garagistes où les véhicules peuvent être immobilisés pendant plusieurs semaines. Pour faire face à ces difficultés d’approvisionnement, des solutions alternatives voient le jour, notamment au niveau des casses automobiles ou centres de Véhicules Hors d’Usage (VHU).

 

Les centres VHU pour faire face à la pénurie

Pour résoudre le problème d’approvisionnement, les particuliers se tournent de plus en plus vers les pièces détachées d’occasion. Une tendance encouragée depuis longtemps par la réglementation. En effet, depuis le 1er avril 2019, les garagistes se doivent de  proposer des pièces auto et moto issues de l’économie circulaire (PIEC).

La tendance, encore minoritaire, concerne à ce jour 3 % des pièces réparées selon l’association SRA (Sécurité et Réparation Automobile) et varie selon l’âge des véhicules concernés. Les données révèlent par exemple qu’environ 20% des pièces utilisées pour réparer les véhicules de plus de 15 ans sont issues de l’économie circulaire. Elles concernent sans surprise en priorité les pièces de carrosserie comme :

Réduction des coûts, disponibilité des pièces, autant de bons points pour se rendre dans une casse auto si votre garagiste habituel n’a pas de solution à vous proposer. Attention toutefois à rester vigilant.

 

Les points à vérifier lorsque l’on se procure des pièces détachées

 

Attention, certaines pièces ne peuvent pas être remplacées par des pièces d’occasion. C’est le cas notamment de toutes les pièces qui touchent à la sécurité du véhicule telles que les plaquettes de frein ou les éléments de direction. Votre garagiste de confiance saura vous donner les bons conseils en la matière.

Vérifier que votre casse auto est bien un centre agréé véhicule hors d’usage par la préfecture. Pourquoi ? Vous serez certain de la traçabilité des pièces détachées, notamment que celle-ci est bien issue d’un véhicule voué à la destruction et non d’un véhicule volé.

Même entre deux versions d’un même véhicule, les pièces peuvent avoir évolué. Il vous faut donc la référence précise au moins du véhicule voire de la pièce elle-même. N’hésitez pas à vous reporter à votre certificat d’immatriculation pour connaître votre modèle.

N’hésitez pas à solliciter votre centre VHU en amont. La disponibilité des pièces dépend des véhicules arrivés. Il vous faudra parfois contacter plusieurs casses pour trouver la pièce conforme.

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