Avertisseurs et détecteurs de radar : suis-je dans la légalité ?
18 février 2017 Actualité Assurance
Face à l’implantation de radars automatiques et aux contrôles du respect de la vitesse autorisée de plus en plus nombreux, nombreux sont les automobilistes qui se laissent tenter par la technologie. Entre l’avertisseur et les détecteurs de radars et les assistants d’aide à la conduite, il est parfois difficile de savoir où se situe la limite légale.
Les détecteurs de radars
Par “détecteur de radar” est désigné le dispositif ou produit visant à perturber, à brouiller, à déceler, à détecter les appareils de contrôle. L’usage, la détention et même le transport d’un détecteur de radar sont strictement interdits par la loi. En utilisant un “détecteur de radar”, vous vous exposez à une contravention de 5ème catégorie, soit un maximum de 1 500 euros, ainsi qu’à un retrait de 6 points.
L’avertisseur de radar
Les avertisseurs de radar sont des dispositifs passifs qui utilisent la géolocalisation, c’est-à-dire qu’ils ne font que signaler la présence d’un radar sans perturber le fonctionnement de celui-ci. De tels dispositifs sont également interdits par la loi, et ce dans les mêmes conditions que les détecteurs de radar : la détention, l’usage et le transport sont interdits. Les sanctions pour cette infraction sont identiques à celles d’un “détecteur de radar”.
Les assistants d’aide à la conduite
Interdit en 2012, les avertisseurs de radar ont toutefois trouvé une nouvelle voie en se convertissant en « assistants d’aide à la conduite ». Quelle différence entre les deux ? Un assistant d’aide à la conduite ne communique plus l’endroit précis d’installation du radar mais signale comme zones dangereuses certaines portions de route. Ces dispositifs, que l’on trouve soit installés dans certains GPS ou encore dans des applications sur mobiles, sont autorisés par la loi.
Pour une route plus sûre, n’oubliez toutefois pas que les limitations de vitesse sont avant tout des éléments de sécurité routière.
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