Assurer un véhicule qui ne roule pas est indispensable pour prévenir des accidents du quotidien qui pourraient l’impliquer.

Faut-il assurer un véhicule qui ne roule pas ?

13 avril 2021 Actualité Assurance

Avec le contexte sanitaire actuel, les confinements successifs et la démocratisation du télétravail de nombreux Français ont mis de côté leur moto ou voiture, et ce, pendant plusieurs mois. Certains peuvent alors trouver l’assurance un peu superflu, une dépense inutile lorsque le véhicule reste au garage. Mais ce n’est pas le cas : assurer sa voiture ou son deux-roues est une sécurité indispensable, même s’il ne roule pas.

Assurer un véhicule qui ne roule pas, dans quels cas la question se pose-t-elle ?

On a déjà évoqué les cas du confinement et du télétravail. Mais même hors du contexte particulier dans lequel nous nous trouvons, de nombreuses situations peuvent impliquer la possession d’un véhicule qui n’est pas utilisé. Par exemple l’acquisition d’une voiture de famille, via un héritage ou une cession, mais qui n’a pas d’usage dans l’immédiat. Ou encore l’achat d’un deux-roues, en prévision de passer le permis moto. Ces véhicules, qu’ils soient conservés temporairement pour être revendus, ou sur le long terme en vue de leur remise en service, doivent être au moins assurés au tiers.

L’assurance responsabilité civile, un indispensable du quotidien

Pourquoi assurer un véhicule qui ne roule pas ?

Premièrement, parce que c’est une obligation légale absolue. Même en n’étant pas possesseur d’un permis nous en permettant l’usage, posséder un véhicule terrestre à moteur oblige à la souscription d’une assurance.

Parce que cela reste un objet lourd, imposant et inflammable qui peut causer des dégâts à des tiers. La combustion spontanée d’une voiture remisée est un risque très peu probable que l’on peut raisonnablement écarter (et encore, suivant les conditions de stockage, le risque zéro n’existe pas…). Mais la chute d’une moto en hivernage peut endommager d’autres objets, véhicules, ou même blesser quelqu’un. Que se passe-t-il quand un évènement pareil se produit ? Des frais importants peuvent être engendrés. C’est là qu’intervient l’assurance minimale de la responsabilité civile. C’est l’option de base de toutes les assurances auto et moto. Elle couvre les dégâts causés par le véhicule assuré, qu’il soit en mouvement ou non. Un bon moyen de se prémunir de situations compliquées et inattendues.

Attention aux utilisations ponctuelles

En souscrivant la formule minimale d’une assurance auto ou moto, la formule ne protège pas le véhicule des dommages qu’il peut subir. Même en stationnement, les accidents et dégâts infortunés sont un risque réel (intempéries et catastrophes peuvent arriver). Sans assurance tous risques, les réparations seront à la charge du propriétaire. De même, dans le cas d’une utilisation ponctuelle d’un véhicule remisé, il faut être bien conscient des garanties dont on dispose ou non. En cas d’accident sur la route, l’assurance au tiers ne couvrira que les dommages causés à autrui. En cas d’une utilisation prévue, il peut être pertinent de réajuster les options et garanties souscrites, même temporairement.