Nos conseils pour conduire la nuit

22 janvier 2019 Actualité Assurance

Pour certains automobilistes, un long trajet tel un départ en vacances ne s’envisage que la nuit, pour éviter la chaleur ou la circulation trop dense… Mais attention, la nuit s’accompagne aussi d’un risque accru de somnolence, d’une visibilité réduire. Alors conduire la nuit, oui, mais en suivant nos conseils.

Connaître les risques…

La nuit, la visibilité est réduite, c’est une évidence. Les autres véhicules, éclairés, sont bien visibles mais pas les piétons parfois imprudents et marchant sans lampe sur le bord de la route, et les animaux sauvages se déplacent plus volontiers la nuit sur les routes de campagne.
De plus votre champ visuel est réduit dans l’obscurité, et vous avez une moins bonne appréciation des reliefs et distances.
Un autre risque lié à la conduite nocturne est celui de l’éblouissement, lorsque vous croisez un autre véhicule.
Enfin, la nuit – ou plutôt au petit matin – vous avez plus de risque de croiser des personnes alcoolisées, à pied ou en voiture…

…pour mieux les parer

Pour compenser les risques liés à la visibilité réduite, il est essentiel d’être particulièrement vigilant la nuit, et

de lever le pied sur les petites routes : votre vitesse doit être adaptée à la visibilité, pour vous laisser un temps de réaction suffisant en cas de besoin, par exemple si un animal traverse la route ;
d’accroître les distances de sécurité,
de regarder plutôt sur le côté droit de la chaussée lorsque vous croisez un véhicule, pour ne pas être ébloui,
de ne pas rouler trop près des bas-côtés, où les piétons et cyclistes peu visibles pourraient circuler.

Enfin, plus que jamais, faites des pauses régulières et arrêtez-vous au moindre signe de fatigue.

Une voiture bien préparée

Votre voiture est-elle prête à prendre la route de nuit ? Pour vous en assurer, vérifiez :

que les phares fonctionnent correctement, pour avoir un éclairage suffisant de la route,
que les phares sont bien réglés en hauteur, pour ne pas éblouir les autres automobilistes,
que le pare-brise est propre : un pare-brise sale diffusera la lumière des phares des autres voitures et se transformera en « écran blanc ».

Pensez enfin à régler le rétroviseur en position « nuit » pour éviter de vous faire éblouir par les automobilistes qui vous suivent.

Du bon usage des phares

Savez-vous bien utiliser vos phares ?

Les feux de position (les « veilleuses ») permettent seulement d’être vu : vous devez les allumer dès que la luminosité décline, en ville.
Les feux de croisement (les « codes ») permettent à la fois d’être vu et de mieux voir. Utilisez les la nuit (mais aussi le jour s’il pleut ou neige) lorsque la chaussée est éclairée et en ville, ou sur une chaussée non éclairée lorsque vous croisez d’autres véhicules.
Les feux de route (les « pleins phares ») éclairent plus fort, plus loin mais sont très éblouissants : ils sont utilisés la nuit sur les routes non éclairées et en l’absence d’autre voiture devant vous.
Les feux de brouillard avant peuvent être utiliser pour éclairer une route étroite et sinueuse la nuit car ils éclairent bien le sol.
Les feux de brouillard arrière, très éblouissants, ne doivent être utilisés que par temps de brouillard, pas la nuit.