Alcool au volant

Alcool au volant, quelles conséquences sur votre assurance ?

30 janvier 2017 Actualité Assurance

Bien évidemment sanctionnées par le Code de la route, la conduite sous l’emprise d’alcool ou de stupéfiants, peuvent également avoir des conséquences importantes sur votre contrat d’assurance auto.

Alcool au volant : la majoration de prime

Si aucune infraction, hors du dépassement du taux d’alcoolémie autorisé, soit 0,5/L de sang, n’est constatée, votre cotisation peut être majorée jusqu’à 150 %. Si une autre infraction a également été commise, comme par exemple un délit de fuite ou un excès de vitesse, alors la majoration pourra atteindre 400 %.

Deuxième conséquence : la perte des garanties complémentaires

Si un automobiliste conduit en état d’ivresse, l’assureur a alors la possibilité de refuser la prise en charge, mais également de refuser la mise en place des garanties complémentaires, comme par exemple l’assistance juridique.

Dernière conséquence : la résiliation de l’assuré

La résiliation de l’assuré est de loin la sanction la plus grave et reste encadrée par l’article 221-1-2 du Code des assurances. Une telle résiliation a de lourdes conséquences pour l’automobiliste : il sera en effet très difficile de retrouver une compagnie d’assurance puisque les assureurs, pour se prémunir d’un risque trop important, préfèrent refuser certains profils de conducteurs.

Tous ces risques ne sont toutefois rien par rapport au plus grand d’entre-eux : les conséquences d’un accident de la route dû à l’alcool au volant.

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