Les conséquences des pics de pollution

30 avril 2019 Actualité Assurance

Les grandes agglomérations françaises connaissent de manière parfois récurrente des pics de pollution, obligeant les autorités à prendre des mesures, parmi lesquelles on trouve la circulation alternée et les vignettes.

La circulation alternée

Le fonctionnement de la circulation est simple : les véhicules dont la plaque d’immatriculation finit par un nombre pair ou impair, selon la journée, sont interdits de circulation. Si cette solution permet une réduction du nombre de véhicules en circulation, elle présente toutefois un inconvénient majeur puisqu’elle ne prend pas en compte l’émission des véhicules. Un véhicule présentant donc un fort taux d’émission peut ainsi être autorisé à circuler, alors qu’un véhicule peu pollueur sera lui interdit de circulation.

La vignette

Afin de réduire les émissions et ainsi ne plus se confronter à ces épisodes de pollution, les agglomérations tentent de se doter de nouvelles mesures. Parmi celles-ci, l’apport d’une vignette a été retenu par la mairie de Paris et est obligatoire depuis le 16 janvier 2017. Cette vignette sert donc de précieux sésame permettant de circuler dans la capitale. À commander en ligne, la vignette coûte 4,18 euros. Selon que le véhicule est plus ou moins polluant, une vignette possédant une catégorie et un code couleur lui sera assignée. Précisons que tous les véhicules à moteur sont concernés : les deux et trois roues ne font pas l’impasse sur cette obligation.

Cette vignette régente les règles de circulation dans les zones à circulation restreinte (ZCR) en France, dont, parmi les principales : Paris, Lyon et Grenoble… une liste sera certainement appelée à s’étendre dans les mois prochains. Notez que tout contrevenant s’expose à une amende de 68 euros (135 euros pour un poids lourd), 45 euros si elle est payée immédiatement, s’il est contrôlé en circulation dans les zones concernées et sans la vignette appropriée.

Crédit : Onidji

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