Être un passager exemplaire

Sécurité : être un passager exemplaire en voiture

12 juillet 2021 Actualité Assurance

Si le conducteur d’une voiture ou d’un deux-roues se doit d’adopter une conduite responsable et de respecter les réglementations du code de la route pour garantir la sécurité, les passagers aussi doivent être attentifs. Leur attitude doit être adaptée et ne pas gêner le conducteur. Et c’est encore plus vrai pour le passager avant, dont l’aide précieuse lui confère un véritable statut de copilote.

Sécurité : interdictions et comportements dangereux

Quand on ne conduit pas, il arrive que l’on soit moins concerné par les règles du code de la route. On se repose sur le conducteur, le laissant assumer seul certaines responsabilités. Mais attention, si toutes les infractions qu’ils pourraient commettre ne seront pas imputées à ses passagers, ces derniers ont tout de même une obligation absolue : le port de la ceinture de sécurité, à l’avant comme à l’arrière.

Pour les passagers mineurs, le conducteur est tenu responsable de leur sécurité, mais tous les passagers majeurs non attachés devront payer eux-mêmes les 135 € d’amende si le véhicule est arrêté lors un contrôle de police.

Au-delà de ce seul risque d’amende, certains comportements à risques sont aussi à éviter en tant que passager, pour leur propre sécurité, mais aussi celle de toutes les personnes présentes dans le véhicule :

Un bon passager est aussi un bon copilote

Eviter les comportements gênants et dangereux, c’est bien. Adopter une attitude coopérative pour aider le conducteur, c’est encore mieux. En étant le passager assis à l’avant, on peut facilement assister le conducteur pour lui éviter de quitter la route des yeux ou de lâcher le volant. Cela va de la gestion de la musique au paramétrage du GPS, en passant par une compagnie qualitative et une attention supplémentaire sur la route. Pour un long trajet comme un départ en vacances, le voyage sera bien plus agréable pour le conducteur s’il est bien entouré et assisté par ses passagers . Un passager sera responsable des snacks et bouteilles d’eau, un autre guidera le conducteur dans la bonne direction, le dernier s’occupera de la musique et des conversations. Et pour un trajet nocturne, il est primordial qu’un passager au moins reste toujours éveillé pour tenir compagnie au pilote et éviter qu’il ne somnole en discutant avec lui, en lui rappelant notamment de faire une pause, au moins toutes les deux heures.

L’avis du passager a de l’importance

La plupart du temps, le passager et le conducteur se connaissent bien. Mais même en cas de covoiturage avec des inconnus, il faut garder à l’esprit que l’avis d’un passager a son importance, et qu’il ne faut pas hésiter à manifester son désaccord en cas de comportement ou conduite dangereuse. L’influence sur le conducteur est confirmée. 82 % des passagers français demandent au conducteur de ralentir quand celui-ci dépasse la vitesse maximale autorisée (d’après une étude réalisée par Vinci Autoroute en 2018). De même, les passagers peuvent (et devraient) toujours refuser de monter dans un véhicule dont le conducteur n’est pas en pleine possession de ses moyens (alcool, drogue, fatigue) ou n’est pas en règles (non assuré, sans permis…).

Mais cette influence va dans les deux sens : en tant que passager, il ne faut jamais demander au conducteur d’enfreindre des règles du code de la route. Rouler plus vite, se garer en double file, dépasser un véhicule que l’on juge trop lent… Au-delà du respect du code, il faut aussi respecter le style de conduite de chacun. Et si le conducteur est prudent, ce n’est pas une mauvaise chose. L’inciter à rouler plus vite pourrait le stresser ou rendre le trajet inconfortable pour lui. Il ne faut pas l’oublier : tant que le conducteur est responsable et n’enfreint pas de lois, il est seul maître de sa conduite et son confort doit passer avant les envies des passagers.

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