Le casque, un allié à soigner pour l’hiver

16 décembre 2015 Assurance Moto

Après avoir expliqué comment bien choisir votre casque, nous faisons le point sur les spécificités d’un casque en hiver, qui sont très différentes de celles d’un casque choisi pour rouler l’été.

Ecrans fumés à bannir

En hiver, la nuit tombe très vite, il fait plus sombre et les voitures circulent plus souvent avec les feux de croisement quand ce n’est pas avec leurs feux de brouillard : autant dire que votre écran doit être en excellent état, et que les écrans fumés sont à bannir. Son entretien est primordial : veillez à le laver régulièrement avec une éponge et un savon doux.

Le « Pinlock » contre la buée

Champ de vision rétréci, obligation de rouler en apnée si l’on ne veut pas se retrouver constamment dans le brouillard… Même avec un bon écran, le motard hivernal est souvent confronté au problème de la buée. Outre les sprays « antibuée » (onéreux et peu durables), certains casques sont équipés d’un « double écran » fixé à l’intérieur de l’écran principal : le « Pinlock ». Un accessoire idéal que proposent certaines marques pour environ 30 €.

Protéger l’encolure

Il est important de protéger votre cou des flux glacés de l’hiver. Oui aux « tours de cou » en polaire et écharpes en tricot, à condition qu’elles n’obstruent pas la fermeture du col de votre veste ni la bonne fermeture de la jugulaire du casque. Si vous optez pour une cagoule, elle ne doit pas affecter le champ de vision, ni gêner la mobilité de la tête. Enfin, certains fabricants de casques vendent des mentonnières et des tours de cou qui se montent sur le casque.

Vérifier l’étanchéité du casque

En hiver, pensez également à graisser les joints d’écran, pour garantir une bonne étanchéité et limiter le bruit. Avec le froid et le sel, ces joints peuvent sécher et s’endommager. Par ailleurs, on évitera de mettre ses gants mouillés à l’intérieur du casque une fois stationné, pour préserver les mousses de garniture.

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